France Culture, La Fabrique de l’Histoire : « C’est vraiment de la bande dessinée »

Pascal Ory a défendu Les Damnés de la Commune de Raphaël Meyssan, lors de la table ronde fiction de « La Fabrique de l’histoire » sur France Culture, le 3 novembre 2017

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« C’est vraiment de la bande dessinée. C’est tout à fait superbe. Je suis complètement entré dedans. »

« On est devant quelque chose d’assez séduisant sur le plan graphique. »

« Je pense que, comme c’est un graphiste, il a eu la possibilité, parfois, de triturer les images, pas seulement en les recadrant, mais en jouant avec les personnages et en leur faisant adopter des postures qu’ils n’ont pas dans les documents initiaux. »
[Petite précision. Je n’ai pas modifié les personnages. La difficulté a justement consisté à trouver les bonnes images, parmi les milliers de gravures, pour conduire le récit et emmener le lecteur dans l’histoire.]

« Il a quinze mille documents sur son ordinateur. Tous ne sont pas iconographiques, car non seulement l’image est empruntée à l’extraordinaire production de gravures de l’époque, mais l’auteur a aussi composé avec des photographies d’archives. C’est assez émouvant pour un chercheur d’entendre parler de la Bibliothèque historique de la ville de Paris, de la rue Pavée et du Maitron. »

« Il montre des documents d’époque : la fameuse Victorine B a laissé ses mémoires. La vie privée de Victorine intervient avec la mort de ses enfants en plein crise de Paris en 1871. C’est tout à fait émouvant. »

« C’est tout à fait convaincant comme bande dessinée. Par ailleurs, c’est situable – et je pense qu’il n’est pas graphiste pour rien – dans la continuité du situationnisme. »

(Les Damnés de la Commune dans « La Fabrique de l’histoire » du 3 novembre 2017, à écouter sur France Culture)