Le film d’animation Les Damnés de la Commune
Raphaël Meyssan nous plonge au cœur de cette révolution singulière, grâce à un étonnant dispositif esthétique. Construite autour de gravures d’époque, une adaptation virtuose de son roman graphique éponyme.
« La Commune de Paris s’anime.
Les Damnés de la Commune nous plongent dans la révolution parisienne de 1871, avec les mots et les images de l’époque. Cent cinquante ans après leur publication, les gravures prennent vie. Elles sont l’unique matière de ce film d’animation qui donne à voir l’époque telle qu’elle se voyait elle-même.
On découvre la Commune à hauteur femme, à travers le témoignage de Victorine, qui s’engage à cœur perdu dans la révolution. On tremble avec elle, face aux soldats qui s’apprêtent à tirer sur la foule de Montmartre, le 18 mars 1871. On vibre, à ses côtés au milieu de ce peuple qui proclame la Commune sur le parvis de l’Hôtel de Ville, le 28 mars. On s’indigne de ce gouvernement réfugié à Versailles qui refuse de reconnaître les élections et bombarde Paris. On s’enthousiasme avec ces femmes qui se réunissent le soir dans les églises occupées et appellent à défendre la ville et la révolution. On est sidéré par les massacres méthodiques commis par les versaillais durant la Semaine sanglante. On est bouleversé par ces femmes et ces hommes qui ont résisté jusqu’au bout au nom d’un idéal qu’ils pensaient plus grand que leurs propres vies.
Ils ont eu soixante-douze jours pour renverser l’histoire. L’histoire les a emportés. Ce film raconte l’épopée des communards, celle des damnés de la Commune. »
1h27, ARTE France - Cinétévé, 2021. Réalisé par Raphaël Meyssan. Scénario de Raphaël Meyssan avec la participation de Marc Herpoux. Avec les voix de Yolande Moreau (Victorine) et Simon Abkarian (le narrateur). Et la participation exceptionnelle de Mathieu Amalric, Fanny Ardant, Charles Berling, Sandrine Bonnaire, André Dussollier, Anouk Grinberg, Arthur H, Félix Moati, François Morel, Denis Podalydès, Michel Vuillermoz et Jacques Weber. Musique de Yan Volsy et Pierre Caillet. Une production de Fabienne Servan Schreiber et Sandrine Manciet.
Récompenses :
— Laurier de l’audiovisuel du meilleur documentaire (2022)
— Étoile de la Scam (2022)
— Prix du public du Festival Vrai de Vrai (2022)
Sélections :
— Festival international du film d’histoire de Montréal (2022)
— Festival international de programmes audiovisuels documentaires (FIPADOC) de Biarritz (2022)
— Festival international du film d’histoire de Pessac (2021)
— Prix du documentaire historique des Rendez-vous de l’histoire de Blois (2021)
— Saraqusta Film Festival, Saragosse, Espagne (2021)
Audience :
— Avec plus de 3 millions de spectateurs, en direct et sur les plateformes d’Arte, Les Damnés de la Commune a été le documentaire avec la plus forte audience de la saison 2020-2021 d’Arte.
Les romans graphiques Les Damnés de la Commune
Entièrement réalisé avec des gravures de l’époque, cette bande dessinée raconte l’épopée des communards et retisse les fils de notre histoire.
Première partie : À la recherche de Lavalette
« Qui est Lavalette ? Il a habité mon immeuble, il y a un siècle et demi, en pleine Commune de Paris. Je suis parti à la recherche de ce voisin communard, guettant ses traces dans de vieux livres et des archives endormies. Dans mon enquête, j’ai croisé Victorine. Son témoignage bouleversant m’a accompagné, me dévoilant peu à peu les années de tourments qui ont conduit à la révolution de 1871. »
Deuxième partie : Ceux qui n’étaient rien
« Mars 1871. La Commune de Paris est proclamée devant l’Hôtel de Ville. Une étrange révolution débute dans laquelle ceux qui prennent le pouvoir commencent par le rendre en organisant des élections. Personne n’imagine que tout finira dans un bain de sang soixante-douze jours plus tard… »
Troisième partie : Les orphelins de l’histoire
« Ils ont eu soixante-douze jours pour renverser l’histoire. À présent, Victorine, Lavalette et les communards affrontent une armée. La Semaine sanglante a commencé. »
(Éditions Delcourt, novembre 2017, mars 2019 et novembre 2019 - respectivement 145, 144 et 176 pages)
Récompenses :
— Prix Histoire des Galons de la BD du ministère des Armées (2021)
Sélections :
— Prix Wolinski de la BD du Point (2017)
— Prix Bulles d’Humanité de L’Humanité (2020)
— Prix Château de Cheverny de la bande dessinée historique (2020)
Revue de presse
Télérama : « Un grand poème graphique »
Le Monde : « Un rendez-vous exceptionnel avec la Commune de Paris »
Libération : « Un documentaire d’animation d’un genre nouveau »
L’Humanité : « Une époustouflante immersion aux côtés des insurgés »
Le Parisien : « Un bijou d’intelligence et d’art »
Les Inrockuptibles : « À ne pas manquer »
L’Obs : « Raphaël Meyssan a choisi de plonger le spectateur sur le pavé parisien, entre liesse populaire et barricades »
France inter : « Le non conformisme de l’idée, la virtuosité du découpage, nous entraînent avec un souffle formidable »
Télé Poche : « Une narration limpide qui parvient, à destination de tous les publics, à rendre fluide le chaos de la Commune. »
Télé 7 jours : « Captivant sur le fond et la forme »
Europe 1 : « Le documentaire historique à voir absolument »