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« Et le troisième et ultime volume fut un chef-d’œuvre. » « Le titre est une merveille qui nous lie à la tragédie de 1871. Orphelins de l’histoire nous sommes. » « L’auteur se libère de tous les cadres dans ce dernier opus pour imposer son style. Lui aussi a inventé sa liberté et l’affirme. » « Dans le dernier volume, il a trouvé la voie et par là même fait entendre encore plus fort sa voix. Il est un homme devenu libre et un créateur engagé. Désormais, l’auteur fait ce qu’il veut avec les images, pourvu qu’elles servent son art de la narration, de l’enquête et du rendu de l’inouï, de l’indicible, de l’immontrable, reculant sans cesse le niveau de supportabilité de violence du lecteur. » « Les images explosent, tout se fragmente, le monde se fissure, les pages s’effondrent, les cases deviennent des doubles pages devant l’énormité de l’incendie du monde ancien. »
Pierre Serna, L’Humanité, 6 février 2020
« Raphaël Meyssan nous raconte son enquête dans une trilogie palpitante : Les Damnés de la Commune. » « La prouesse, ici, tient à l’art de sublimer la source, de faire du matériau brut un matériau parlant. Raphaël Meyssan confronte les versions des uns et des autres, opère de savantes retouches d’images pour expliquer des enjeux politiques complexes. Mais surtout il manie l’humour, sans déformer la vérité historique. Adolphe Thiers et ses généraux prennent la poussière ? Collez leur une bulle truculente et glissez dans leur bouche des mots d’aujourd’hui. C’est parfois plus efficace qu’un grand discours. » « Vous ne mesurez pas à quel point c’est documenté. »
Augustin Trapenard, « 21 cm de plus », Canal+, 21 avril 2019 (voir la vidéo)
« Son projet est fou : raconter la Commune uniquement avec des gravures de cette époque. Son projet s’entremêle à son histoire personnelle, celle d’un sirop des rues, un gamin de Paris en quête de ses origines. Raphaël Meyssan a construit sa vie ici, à Belleville, et c’est par hasard qu’il croise celle d’un voisin communard. »« Commence alors un travail de titan. Il numérise quinze mille documents issus de divers journaux d’époque. Cela lui a pris six ans pour réaliser sa première BD, son rêve. »« Trait ciselé des gravures et précision des archives, le Paris de 1870 revit à la manière dont l’époque se voyait elle-même. Raphaël Meyssan sait manifestement raconter une histoire. »« La faim, le froid, le lait coupé avec du plâtre... Témoignage exceptionnel : l’histoire avec un grand H est ici totalement respectée. La suite de ce premier roman graphique unique en son genre est déjà en préparation. Nous l’attendons. »
Didier Morel, Journal télévisé de France 3 Paris Île-de-France, 17 janvier 2018 (voir le reportage)
« Parce qu’un communard appelé Lavalette habitait son immeuble à Belleville, Raphaël Meyssan est parti à sa recherche. Ni dessinateur ni scénariste, mais graphiste, il a monté cette BD comme un reportage, numérisant plus de 15 000 documents d’époque. Et dans l’histoire de Lavalette et de Victorine qu’il nous raconte intensément tout est vrai. » « Le non conformisme de l’idée, la virtuosité du découpage, nous entraînent avec un souffle formidable. Les Damnés de la Commune nous enseignent cette page d’histoire souvent ignorée, comme on l’a rarement lue. »
Jacqueline Pétroz, Le journal de 8h, France inter, 18 mars 2018
Finaliste du Prix Wolinski de la BD du « Point » 2017 :
« Les Damnés de la Commune témoignent de la formidable vitalité de la bande dessinée et de sa capacité à explorer différents langages graphiques. » « Une démarche qui renouvelle le discours historique de manière radicale et fascinante. »
Le Point, 14 décembre 2017
« La Commune de Paris est racontée de façon inédite avec des gravures d’époque dans Les damnés de la Commune, une BD d’une rare originalité signée Raphaël Meyssan. »
Alain Jean-Robert, AFP, 13 décembre 2017
« Un magnifique travail ». « Meyssan fait œuvre d’enquêteur, d’historien et d’artiste ». « Passé l’étonnement de se rendre compte que le récit fonctionne parfaitement à partir d’éléments préexistants, on se plonge avec intérêt dans cette page de l’histoire française, dont Meyssan dévoile la devanture et les arrière-cours. On attend la suite. »
L’Express, 8 décembre 2017
« Raphaël Meyssan poursuit inlassablement son bricolage audacieux et subversif, inventant une voie narrative unique. » « Une triple révolution est à l’œuvre dans ce travail réellement novateur. »
Pierre Serna, L’Humanité, 24 septembre 2019
« C’est une très belle BD que nous livre un jeune auteur plus que prometteur. »« La démarche est extrêmement originale et novatrice, tant du point de vue du scénario que du point de vue graphique. » « Le souci du respect rigoureux de l’histoire ou des faits historiques marque cet ouvrage, qui est aussi un témoignage vivant de ce que peut être la recherche, quand elle ne se sépare pas de la compréhension sensible. » « L’originalité graphique est marquée dans le choix très fort de Raphaël Meyssan de réaliser entièrement son travail avec des gravures issues des journaux illustrés et des images d’époque retravaillées pour s’adapter aux faits racontés. Ce qui nous plonge, de manière formidable, dans le Paris du siège et de la Commune. » « Nous attendons la suite avec impatience. »
Jean-Louis Robert, L’Humanité, 18 décembre 2017
« Les Damnés de la Commune est un superbe livre noir et blanc aux images pleines de bruit et de fureur, aux cadrages variés, ordonnées en un montage savant, très dynamique, et pourtant l’auteur n’est pas un « dessinateur » ; c’est un « graphiste ». C’est-à-dire qu’aucune des images de ces quelques 140 pages grand format n’est, au sens traditionnel du mot, son œuvre. Pourtant l’ensemble est incontestablement une création remarquable. » « Raphaël Meyssan, quand à lui, se raconte – et c’est la plus grande originalité de ce livre – rêvant devant les images anciennes au point d’être aspiré par elles, cherchant à tâtons les traces laissées par Lavalette. »
Pascal Ory, L’Histoire, janvier 2018
« À partir d’un simple nom, celui d’un certain Lavalette, “remarqué sous l’Empire pour ses opinions révolutionnaires”, Raphaël Meyssan fait revivre la Commune de Paris de l’intérieur. »
Daniel Couvreur, Le Soir (Belgique), 24-25 mars 2018
« Raphaël Meyssan, un jeune graphiste, a écumé les archives et numérisé 15 000 documents pour donner naissance à cette première œuvre absolument remarquable. Respectant et détournant les codes de la BD, il nous plonge dans un Paris oublié, sur les traces de Lavalette et d’une certaine Victorine, dont le témoignage, authentique, sur cette période de l’Histoire, a bouleversé l’auteur comme il bouleversera le lecteur. »
Madame Figaro, 15 décembre 2017
« Roman graphique entièrement réalisé avec des gravures issues de journaux et de livres du XIXe siècle, ce récit propose une enquête passionnante sur des événements peu connus. Le Paris communard, avec ses rues, ses lieux, se dévoile page après page et nous plonge dans l’ambiance électrique de l’époque. »
Le Quotidien (Luxembourg), 5 décembre 2017
« L’usage de gravures d’époque a déjà été vu chez Fred ou Geluck, mais Meyssan, aidé par la technologie informatique contemporaine, développe le procédé à l’extrême. Et comme il sait raconter une histoire, c’est non seulement bien fichu, fluide et graphiquement intéressant mais également passionnant. »
Focus Vif (Belgique), 1er décembre 2017
« Les Damnés de la Commune est une BD inattendue et audacieuse. »
La Gruyère (Suisse), 21 décembre 2017
« C’est un récit à hauteur d’homme qui raconte un destin individuel singulier à l’époque de la Commune de Paris en 1871. Un vrai travail d’auteur qui tient à la fois du jeu de piste, du récit historique et du roman-graphique. Une bande dessinée réalisée sans dessinateur, mais composée de gravures d’époque, publiées dans des livres ou dans les journaux du XIXe siècle. Un travail colossal, long et précis, rythmé et passionnant, un bel objet aussi, de ceux que l’on voit rarement sur les rayonnages des librairies. »
Jean-François Cadet, « Vous m’en direz des nouvelles ! », RFI, 24 novembre 2017 (avec un entretien)
« Un magnifique livre. »
Aude Lavigne, « Les Carnets de la création », France Culture, 18 décembre 2017 (avec un entretien)
« Quand j’ai lu les trois premières planches, je me suis dit : “Où est-ce qu’il va ?” Quand j’en ai lu dix, j’ai dit : “Jamais on va arriver au bout, il commence à divaguer, on ne va jamais s’en sortir...” Et une fois que je l’ai lu en entier, j’ai dit : “C’est génial !”
»
Michel Bonnet, « Le kiosque à BD », RCF, 23 janvier 2018 (avec un entretien)
« C’est vraiment de la bande dessinée. C’est tout à fait superbe. Je suis complètement entré dedans. » « On est devant quelque chose d’assez séduisant sur le plan graphique. »
Pascal Ory, « La Fabrique de l’Histoire », France Culture, 3 novembre 2017
« C’est l’agencement des cases dans des formats multiples et les gros plans sur des manuscrits qui rythment la progression. Les niveaux de lecture s’intercalent avec souplesse et suspens, les graphies et les styles se marient harmonieusement. »
Ingrid Merckx, Politis, 7 au 13 décembre 2017
« Travail d’orfèvre ». « Ouvrage à graver dans le marbre ». « Il est des jours où le simple fait de recevoir une BD se transforme en événement exceptionnel. C’est le cas pour l’ouvrage de Raphaël Meyssan que l’on pourrait, éventuellement, classer entre devoir de mémoire historique et Do It Yourself situationniste tant il sort de l’ordinaire. » « Dans ce premier volume prometteur, le lecteur appréciera autant la façon de l’ouvrage que l’histoire racontée. »
Géant Vert, dBD, novembre 2017
« Raphaël Meyssan livre un album stupéfiant uniquement réalisé à partir de dessins d’époque. Entre polar et roman historique, ce récit documenté raconte les quelques mois de la Commune d’une façon originale qui ne laisse pas indifférent. Expérimental et envoûtant. »
Stéphane Dubreil, Science & Vie - Guerres & Histoire, 20 décembre 2017
« L’objet est superbe quant à sa forme et sa qualité. Documenté, fascinant... et ce n’est que le tome 1 ! » « Cette BD réinvente sa forme : Raphaël Meyssan a collecté des gravures et des dessins de 1870 et 1871 pour nous raconter une histoire. Celle de Lavalette, son voisin au 6 rue Lesage à Paris en 1870. Il se lance sur ses pas, le recherche, retrouve sa trace dans les meetings politiques qui agitaient la fin du Second Empire dans tout Paris, et surtout le Paris populaire de Belleville. Le présent surgit parfois comme un autre personnage. On croise aussi l’histoire de Victorine, une inconnue dont le destin avec ses enfants pendant la famine de l’hiver 1870 nous prend aux tripes. Mais l’autre héroïne n’est jamais absente, cette Commune qui prend naissance et dont on suit l’inexorable gestation. »
Régis Vlachos, Zibeline, mai 2018
« Tenant tout à la fois du jeu de piste, du récit historique et du roman-graphique, cette bande dessinée réalisée sans dessinateur s’avère particulièrement prenante dans son originalité et le sérieux de sa réalisation. » « Montrer cette période sombre de l’histoire de France en employant uniquement des gravures du XIXe siècle s’avère un coup de génie. Depuis quelque temps les éditeurs de BD, en plus des livres de pur délassement, offrent des ouvrages intelligents. Ce volume en est un parfait exemple. »
François Membre, L’Orne hebdo, 5 décembre 2017
« Utilisant uniquement des gravures d’époque, Raphaël Meyssan livre une vision inédite et passionnante de la Commune de Paris. » « Entremêlant les trajectoires de Lavalette et Victorine, Raphaël Meyssan livre dans Les Damnés de la Commune (À la recherche de Lavalette, premier volet d’un diptyque publié chez Delcourt) une histoire de la Commune à hauteur de ceux qui l’ont incarnée au plus près. La forme adoptée est inédite : c’est en réutilisant les gravures parues dans la presse de l’époque ou dans les ouvrages qui ont immédiatement suivi les faits, que Raphaël Meyssan va illustrer ce long récit à deux voix, où se chevauchent les grandes étapes qui conduisent à la Commune ainsi que leur traversée par Victorine et Lavalette. Bande dessinée ? Roman graphique ? Livre d’histoire ? Assurément un peu de tout cela. Raphaël Meyssan fait ici œuvre d’une remarquable originalité. »
Serge Hartmann, Dernières Nouvelles d’Alsace, 6 janvier 2018
« Entre l’essai historique, le roman graphique et la recherche iconologique, Raphaël Meyssan brouille les pistes et livre le deuxième tome de sa magistrale trilogie Les Damnés de la Commune. Un travail stupéfiant d’intelligence. » « Par son originalité, le résultat brouille les frontières habituelles qui séparent la bande dessinée du livre d’histoire illustré. » « Le lecteur a l’impression d’être porté par le flux documentaire d’une Commune abordée comme jamais elle ne l’avait été jusqu’alors jusqu’alors. »
Serge Hartmann, Dernières Nouvelles d’Alsace, 6 mai 2019
« Raphaël Meyssan a eu l’idée géniale d’utiliser uniquement des gravures du XIXe siècle. Ces illustrations en noir et blanc montrent la façon dont l’époque se voyait. Et on s’y croirait ! »
Laure Marchand, L’Obs, 30 mai 2019
« L’histoire, premier champ exploité par maints éditeurs, à grand renfort de biographies, a vu surgir des albums exceptionnels, comme Les Damnés de la Commune, réalisé par Raphaël Meyssan. Et la création, toutes plumes libérées, vole vers de nouveaux horizons. »
Le Pèlerin, 30 janvier 2020
« Ces trois albums offrent une étrange sensation d’immersion et de dépaysement. » « Dynamique et rythmé, grâce à un beau travail de mise en page et de découpage, avec des gros plans, des effet de zoom, la répétition quasi stroboscopique à différentes échelles de la même image. » « Un brillant travail historique, à la fois très poussé, détaillé, vivant et accessible à tous. »
Daniel Muraz, Le Courrier picard, 27 mars 2020
« On suit avec angoisse et passion, un événement hors normes, une révolution atypique. » « Une série désormais incontournable. »
V. Picard et S. Quéré, Eure infos, 17-23 décembre 2019
« Un dernier coup de cœur. C’est le livre d’un garçon qui ne savait pas dessiner et qui a voulu faire une bande dessinée. Je trouve ça absolument phénoménal. » « Chapeau ! Parce qu’il fallait oser le faire. Et le narration est totalement réussie. »
Thierry Bellefroid, « Livrés à domicile », RTBF (Belgique), 11 décembre 2017
« Un livre époustouflant. » « Une trilogie remarquable qui mériterait d’être traduite en portugais. »
Vítor Matos, Expresso (Portugal), 20 novembre 2019
Dans The Comics Journal, Cynthia Rose a choisi Les Damnés de la Commune parmi les meilleurs livres de l’année 2017 : « 2. Raphaël Meyssan, Les Damnés de la Commune : À la recherche de Lavalette (The Damned of the Commune : Looking for Lavalette) » « It’s extraordinary and skillful, with a savvy political subtext. »
Cynthia Rose, The Comics Journal (États-Unis), 2 janvier 2018.
« C’est une démarche qui est intéressante à tous les niveaux : aussi bien du point de vue de la narration puisqu’on vous suit en train d’enquêter sur les traces de ce voisin communard et il y a la partie graphique qui est extrêmement originale et réussie. » « Le résultat est absolument incroyable. » « La force de ce livre, c’est qu’on se laisse totalement emporter par le récit et on vit aux côté des personnages. » « On apprend des choses, on en prend plein la vue avec ces gravures du XIXe siècle. » « C’est vraiment très émouvant. »
Sébastien Brossard, Radio Shalom Besançon, 6 décembre 2017
« L’auteur nous prend par la main, que l’on soit féru d’histoire ou simple curieux. Il resitue d’abord son voisin dans le contexte historique, sans jamais être professoral. Cela donne un album qui mêle pédagogie, anecdotes et humour. » « C’est intéressant de parcourir l’album un seconde fois, juste pour regarder les images puisque certaines sont très riches en détails, révélatrices de la vision que l’époque avait d’elle-même. Une autre porte d’entrée pour s’immerger dans cette aventure, bien loin des poussiéreux livres d’histoire. »
Klervi Le Cozic, « L’as-tu vu ? », RCF Bordeaux, 29 mars 2018
« Une manière très originale de faire de la BD historique ! »
Historia, décembre 2017
« Le premier tome des Damnés de la Commune de Raphaël Meyssan est une bande dessinée à part. »
« Dès les premières pages, le lecteur prend une “claque”. » « Raphaël Meyssan gagne ici son pari, celui de redonner de la chair et des images à des récits oubliés sur cette période longtemps mise de côté par l’historiographie française. »
« Les 140 pages de cette bande dessinée nous entraînent donc véritablement (pour ne pas dire nous happent) dans ce Paris insurrectionnel de la fin du Second Empire et de la Commune, conté par Meyssan avec un souffle populaire. On a l’impression d’y être, de revivre les réunions passionnées, de trembler à l’écoute des orateurs, bref, d’être saisi par la fièvre révolutionnaire. »
« Raphaël Meyssan est un graphiste, ce qui explique sans doute la haute qualité des images et le soin apporté au noir et blanc sur chaque illustration. » « Cette “patte” Meyssan confère une réelle poésie et sensibilité aux Damnés de la Commune. Le procédé utilisé peut faire hurler les puristes, pourtant, le résultat est tout simplement superbe. » « Les Damnés de la Commune est un ouvrage d’une exceptionnelle tenue graphique, qui s’appuie également sur une documentation très fournie. Raphaël Meyssan procède en historien. » « Les Damnés de la Commune présente le point de vue du peuple sur la Commune de Paris. »
Nicolas Charles, « Non fiction », 3 février 2018
« Ce qui surprend, étonne, séduit, est la forme graphique retenue. » « Ces gravures confèrent une authenticité au récit. » « L’immersion est totale. » « Avec Les Damnés de la Commune, Raphaël Meyssan signe une trilogie remarquable tant par la teneur de ses propos, le détail des événements que sa présentation graphique exceptionnelle. »
Serge Perraud, Le Littéraire, 23 mai 2020
« L’auteur nous plonge dans cette période à la manière d’un historien, par l’enquête. Son objectif ? Reconstruire la vie de Lavalette, un ancien habitant de son immeuble ayant participé à l’insurrection.Grâce à ce dernier et à une certaine Victorine, il projette le lecteur au cœur de la vie parisienne d’alors, chaotique, rêveuse et combative. Amateurs d’Histoire et/ou de projets hors normes, cet album est pour vous. Car si le scénariste, Raphaël Meyssan, est notre contemporain, ses dessinateurs sont bel et bien morts depuis plus d’un siècle ! En effet, le récit est imagé uniquement à partir des gravures de l’époque. C’est un cours d’Histoire sans en avoir l’air, à la fois passionnant et décalé. Déconcertant dans le fond comme dans la forme, l’ouvrage fonctionne pourtant à merveille. Une découverte à ne pas rater ! »
Canal BD Magazine, décembre 2017/janvier 2018
Gilbert Chevalier : « Une bande dessinée totalement étonnante, hors normes. »
Xavier Capodano : « C’est vraiment un grand coup de cœur pour nous et c’est un travail absolument remarquable. Raphaël Meyssan a fait un travail d’archive très puissant pour reconstituer cette bande dessinée. C’est une manière de découvrir ce haut fait de notre capitale de façon très originale et très documentée. »
« À livre ouvert », France info, 16 mars 2019
« Découvrant par hasard qu’un communard a habité son immeuble, Raphaël Meyssan se lance dans une grande enquête sur la vie de Lavalette. Six ans de travail et 15 000 gravures numérisées plus tard, il nous livre ce chef-d’œuvre, aussi intéressant pour son contenu historique que pour la beauté et la richesse des illustrations ! »
Marianne Kmiecik, Page des libraires
« Un travail iconographique et historique remarquable et original. »
« Un roman graphique indispensable. »
L’Amour des livres, magazine de la librairie indépendante
« Les éditions Delcourt viennent de publier un incroyable album de bande dessinée réalisé à partir d’images historiques et de textes de l’époque de la Commune de Paris (1871). Raphaël Meyssan, auteur de cet ovni éditorial, entre livre expérimental, enquête policière et récit historique très documenté, nous donne les clés pour rentrer dans son travail. »
Stéphane Dubreil, « Cases d’Histoire », 29 novembre 2017 (avec un entretien vidéo de vingt-cinq minutes)
« Richement documenté, l’ouvrage s’appuie sur un important travail de consultation d’archives et de journaux d’époque. » « Une formidable porte d’entrée dans une histoire que les manuels scolaires ont trop souvent condamnée à l’oubli. À son échelle, la démarche de Raphaël Meyssan permettra a contrario de redécouvrir toute la force et la complexité de ce pan de l’histoire. » « Difficile de ne pas voir dans la démarche de Raphaël Meyssan une parenté avec l’histoire que pratique le Maitron. »
Julien Lucchini, Le Maitron, 30 septembre 2019
« J’avoue me sentir très proche, non des moyens graphiques utilisés, bien sûr, mais de la façon qu’a Raphaël d’aborder l’histoire, celle de “ceux qui n’étaient rien”. »
Michèle Audin, 2 mai 2019
« Le roman de Raphaël Meyssan est d’une grande richesse et chaque lecture, puis re-lecture apporte de nouvelles découvertes. Vous trouverez peut-être, au milieu de tout ce malheur, une “rue du Bonheur”... » « Peut-être encore un mot, quand même, sur le titre. Nous sommes les orphelins de l’histoire. Mais peut-être le sommes-nous un peu moins après avoir lu ce livre. »
Michèle Audin, 18 novembre 2019
« Deux intensités s’additionnent, deux types de discours se croisent pour signifier l’un, la misère et le deuil, l’autre l’éclat, l’énergie de la révolution et ce qu’il est convenu d’appeler la violence de l’histoire. Un équilibre remarquable est trouvé entre la saisie des sentiments personnels et des caractères et le projet d’une mise au point historique globale (le livre est visiblement conçu pour raconter la Commune à ceux qui n’en savent rien, en même temps que pour satisfaire l’intérêt et la curiosité de ceux qui en savent quelque chose). » « Toujours très belles, percutantes, dramatiques, fourmillant de détails que l’auteur exhausse par le montage, les images confirment que le grand art pathétique et romantique du XXe siècle, le cinéma, hérite directement de l’imagerie du XIXe et en prolonge les tensions. » « Le livre est d’autant plus inattendu et remarquable qu’il vient pallier un déficit d’images. »
François Vanoosthuyse, professeur de littérature du XIXe siècle, Le Magasin du XIXe siècle, novembre 2019
« J’ai fait le choix de ne pas romancer, de ne pas inventer. J’ai décidé de m’en tenir aux informations que j’avais trouvées dans les archives et de ne rien ajouter d’autre. C’est pourquoi j’ai mis en scène ce personnage du narrateur-enquêteur. Les archives sont devenues pour lui ce que sont les preuves pour dans une enquête policière. Mon personnage central est Lavalette, il donne d’ailleurs son nom à ce premier tome : À la recherche de Lavalette. Mais c’est un héros invisible. Il fonctionne de la même manière que le meurtrier dont on recherche l’identité dans une enquête policière. Dans cette enquête, on ne cherche pas le meurtrier, mais le héros. Les archives sont parcellaires. Elles racontent l’histoire de manière incomplète. Je n’ai pas cherché à combler les blancs. J’ai, au contraire, utilisé ce manque comme ressort narratif. L’archive et l’absence d’archive sont devenues la matière du récit. »
Entretien, Archivistes !, janvier-mars 2018
« Astucieux, l’auteur a préféré, plutôt que de dessiner, utiliser les trésors constitués par les images et gravures qui alimentaient les documents officiels ou les gazettes de l’époque. Réalisées sur le moment par des artistes ayant vécu les faits, elles apportent aux excellents textes qui racontent ici l’Histoire, la grande avec ses événements dramatiques, et la petite, celle des petites gens, une authenticité et une fraicheur étonnantes que l’on retrouvera avec grand plaisir dans le prochain tome. »
Notes bibliographiques, mai 2018
« Le travail de Meyssan est aussi intéressant qu’insolite. Il donne une nouvelle consistance à certains lieux parisiens traverses par l’Histoire, s’introduit dans l’intimité des grands (Napoléon III), nous entraîne dans les débats enflammés des réunions révolutionnaires. » « Le travail narratif est très maîtrisé. Jouant sur des pleines pages ou des zooms à l’intérieur des images, l’auteur découpe astucieusement les images. Malgré la diversité des sources graphiques, le récit conserve une grande cohérence À recommander à partir de 14/15 ans. »
Inter CDI, janvier-février 2018
« Raphaël Meyssan conte d’une manière très originale les événements ayant conduit à ce soulèvement révolutionnaire. Plutôt que de dessiner ce roman graphique, il a pris le parti d’exploiter des gravures de l’époque pour raconter cette histoire telle qu’elle a été vécue et représentée. »
Bruno Ferret, Tout sur l’histoire, mars-avril 2018
« Une BD entièrement réalisée avec des gravures issues de journaux et de livres du XIXe siècle, qui nous plonge au cœur des événements de la Commune de Paris et nous révèle grâce à ses illustrations exceptionnelles la vision que l’époque avait d’elle-même. »
Coup de cœur de la librairie Le Rat des champs, L’Avenir (Belgique), 22 mars 2018
« L’idée était pour le moins étonnante, séduisante et novatrice. Raconter l’une des plus dramatiques périodes de notre Histoire, la Commune de Paris en 1871 en ne se servant que des gravures d’époques, en les découpant, les détournant, sans jamais les trahir. Une traque, recherche obstinée de Lavalette, communard obscur dont la trace a été perdue avec pour but de revisiter cette Commune dont nombreux se revendiquent sans vraiment la connaître. »
Idem, février 2018
« Une charge, c’est vrai, cette narration mais d’une rare force et bourrée de détails vrais et terrifiants. » « On colle au plus près des événements et le choix de se servir des gravures d’époque apporte un poids supplémentaire au récit. » « Le témoignage qu’en fait Meyssan est puissant, émouvant et surtout instructif. »
Jean-Laurent Truc, « Ligne claire », 12 décembre 2017
« Un monde noir et blanc, gravé, qui aurait pu rebuter, mais au contraire passionne, accroche l’œil et l’esprit. » « Un réquisitoire. » « Époustouflant. » « Une série fascinante qui fait date. »
Jean-Laurent Truc, « Ligne claire », 22 avril 2019
Avec ses trois volumes, Les Damnés de la Commune sont une somme désormais incontournable, une charge aussi. Sa conception la met en marge de ce qui avait été fait auparavant. On suit avec angoisse, passion, un évènement hors normes, une révolution atypique. Meyssan a mis en place un monde en noir et blanc, gravé, qui aurait pu rebuter, mais qui au contraire passionne, accroche l’œil et l’esprit. Un retour nécessaire sur des oubliés qui auraient pu réécrire l’Histoire.
Jean-Laurent Truc, « Ligne claire », 21 novembre 2019
« C’est un boulot de titan, un boulot de dingue. Un boulot de dingue mais un résultat saisissant, impressionnant ! » « C’est un travail extraordinaire que Raphaël Meyssan a réalisé ici. Il ne sait pas dessiner, comme il le reconnaît très librement, mais il sait manifestement raconter une histoire. Il aurait pu le faire avec les dessins d’un autre, il a préféré le faire avec des gravures authentiques de l’époque. Ce qui donne un caractère incroyable à l’album et permet une immersion totale du lecteur dans le décor de ces années troubles. Un récit solidement bâti, un texte éloquent, une démarche singulière... Un album qui restera gravé dans nos mémoires. »
Éric Guillaud, « Le Meilleur de la BD », 1er décembre 2017
« Cette BD est de loin l’œuvre la plus originale que j’ai lue ces 15 dernières années ! » « Visuellement parlant l’ouvrage est tout simplement époustouflant ! » « Les images collent si bien à l’histoire que j’étais convaincu que des dessins originaux se glissaient malgré tout dans ce recueil. » « Le plaisir de cette lecture est certain et l’immersion totale. Mêlant atmosphère tragique et réalité historique (on sent bien la monté de tensions dans la poudrière qu’est devenue Paris) l’auteur parvient à surprendre autant qu’à captiver son lecteur. »
Patrick Faivre, « Bruce Lit », 18 mai 2018
« Les Damnés de la Commune de Raphaël Meyssan est tout simplement magistral. C’est un véritable tour de force historique, narratif, visuel et politique. » « L’effet “choral” du récit dresse un tableau extrêmement vivant de l’époque, telle qu’elle se voyait elle-même. De même, en s’ancrant comme personnage enquêtant depuis son époque, l’auteur donne au récit une puissance d’actualisation incroyable : par quelques traits d’humour bien sentis ou le partage de son rapport émotionnel au Paris communard, il invite les lecteurEs à penser les chemins par lesquels l’histoire de la Commune habite encore notre monde. » « Très cinématographique dans sa forme, le traitement visuel mobilise tout en finesse des jeux de montage qui scandent la narration et lui donne un souffle épique. »
CP, NPA, 18 décembre 2019
« Quelle réussite, prouesse ! On tourne les pages, se retrouvant un siècle et demi en arrière, dégustant l’histoire de France, montant sur les barricades et proclamant la Commune... » « Cet album est véritablement un roman graphique, le summum de ce que peut réunir la bande dessinée et les techniques graphiques. » « On vit l’événement comme si on se trouvait dans les pages. » « Une iconographie vaste et à la fois très précise qui nous renvoie aux moindres détails vestimentaires ou figuratifs. Du grand art. » « Un album qui m’aurait rebuté facilement si la tension donnée et la richesse graphique ne m’avait pas chamboulé. Une réelle découverte historique. »
« Le blog du petit carré jaune », 25 avril 2018
« Les dessins de l’ouvrage sont des gravure d’époque aux traits ciselés et à la précision d’orfèvre. Le Paris de l’époque revit, sans Tour Eiffel ni Sacré-Cœur. Le résultat est une lecture qui ravira les fans d’histoire et d’aventures nichées au creux de la grande Histoire. Une prouesse autant qu’un tour de force (...). La BD se dévore littéralement tant le rythme y est soutenu et l’Histoire totalement respectée, jusqu’à bousculer les certitudes sur une époque qui ressemble en de nombreux points à la nôtre. Défiance grandissante envers les gouvernants, organisation d’une opposition issue du peuple et face à face grandissant... quand le peuple prend les choses en main, les choses changent ! Les Damnés de la Commune ressemble à un cours d’histoire ludique et passionnant. Une bande dessinée à découvrir absolument pour se plonger dans une aventure à visage humain, sans super héros mais pas sans suspense. »
Stanislas Claude, « Publikart », 13 janvier 2018
« C’est incroyable ce qu’est capable de faire Raphaël Meyssan avec des illustrations tout droit sorties des archives de la ville de Paris. Après deux opus brillamment menés, le lecteur se demandera comment l’auteur à pu le surprendre encore une fois. Peut-être par la puissance de la narration. C’est la force de cette série : Meyssan sait nous raconter une histoire et la mettre en scène. Le travail de recherche de l’auteur est époustouflant, tout comme le travail de présentation et de mise en page. » « Cette série fait office d’ovni dans le paysage de la bande dessinée. » « Il faut se réjouir de la réussite de ce genre d’album qui permet à la bande dessinée de sortir des sentiers battus, de surprendre les puristes et d’attirer un autre regard sur le 9e Art. »
Guillaume Garcia-Mora, Planète BD, 6 janvier 2020
« Une magnifique surprise ! » « Il s’agit réellement d’un travail étonnant et de très grande qualité, c’est profondément touchant et le lecteur ne peut pas rester indifférent à une telle lecture… Ça ressemble à une bande dessinée et c’est aussi beaucoup plus ! » « Ça fonctionne parfaitement bien, cela n’a rien d’artificiel et très vite on est emporté dans une véritable bande dessinée d’aventure sur fond historique. » « J’avoue avoir été séduit par l’ouvrage, par l’histoire, par l’auteur. » « Raphaël Meyssan a décidé de rester dans l’histoire avec un souci méticuleux de vérification et validation de ses éléments historiques. » « Il rend accessible l’histoire à tous sans la déformer. Il vulgarise comme il avait décidé de le faire et met en lumière les femmes et les hommes qui sont devenus les communards ! »
Michel Bonnet, « Critiques libres », 12 décembre 2017
« Un vrai coup de cœur personnel, tant sur le fond que la forme. » « Ce qui était au départ un simple jeu tourne rapidement à une enquête historique approfondie, mais aussi à une fascinante aventure artistique. » « Pour donner chair à ses personnages, il réutilise et retravaille les gravures qui illustraient la presse d’époque. L’effet est saisissant tant le regard est précis, juste, perspicace. » « Pour qui aime cette période historique et les gravures du XIXe siècle bien sûr, mais également pour tous les amoureux d’aventures haletantes et les amateurs d’une démarche esthétique singulière. »
Som, « Babelio », 30 décembre 2017
« Un travail colossal de numérisation et d’organisation pour faire des décors et des personnages de ces gravures des éléments concrets de l’histoire. » « J’ai trouvé cet album passionnant. Certes, le lecteur ne peut qu’être désarçonné par la forme au départ. Mais très vite on constate qu’il n’y a rien d’artificiel dans l’utilisation des gravures. Leur agencement donne le rythme de la narration, narration qui respecte pour le coup tous les codes de la bande dessinée. » « L’utilisation des gravures permet de remettre la Commune dans son contexte, avec les matériaux graphiques de l’époque, révélant ainsi la vision que cette époque avait d’elle-même. Tout simplement fascinant ! »
« Focus littérature », 20 décembre 2017
« Le travail de réhabilitation, découpage et intégration des gravures vaut son pesant d’or. C’est un pan entier de l’Histoire de France, celle des gazettes et des documents administratifs, qui se retrouve pimpante et étincelante dans chaque planche. » « “Le plaisir des archives”, c’est ainsi que l’historien Georges Duby résumait le travail de celui qui doit fouiller, chercher pour ne parfois rien trouver dans les méandres des archives. L’auteur a ici probablement pris du plaisir, mais en livre tout autant avec un premier album magnifique entre Cold Case et Secrets d’Histoire. Un bijou de l’ancien temps. »
Baptiste Lépine, « À voir-À lire », 30 novembre 2017
« C’est dans la forme que réside la plus grande preuve du talent de l’auteur, qui fait revivre des gravures. » « Héroïque dans son ambition, cet ouvrage qui combine Histoire et histoires se jette à corps perdu dans une époque. »
Baptiste Lépine, « À voir-À lire », 15 mai 2019
« Le résultat constitue une incontestable réussite. » « On plonge dans le livre et au cœur des événements presque comme si on y était. Ces gravures ont le pouvoir de vous attirer dans l’univers tragique de ces temps révolus. » « Les Damnés de la Commune est un beau livre, pas simplement une bande-dessinée, qui parvient à aspirer le lecteur dans ses pages. On est frappé par la tragédie que vit Victorine et par l’enchaînement des événements qui conduiront à la Semaine sanglante, et lorsque se tourne la dernière page de ce tome 1/3 intitulé À la recherche de Lavalette, on n’a qu’une hâte : découvrir le tome 2 de ce documentaire savamment illustré. Mais il faudra attendre une année pour pouvoir la lire. C’est le genre de livre qui vous donne envie de vieillir plus vite. »
Muffinman, « Sens Critique », 28 novembre 2017
« Si on ne peut qu’être impressionné par le travail d’archiviste auquel s’est livré l’auteur pour tisser son récit, plus titanesque encore est celui qu’il a dû accomplir pour parvenir à illustrer son propos par des gravures d’époque ! »« Raphaël Meyssan a consacré six années de sa vie pour lire, compulser et compiler de nombreuses archives, registres officiels, rapports de police, coupures de presse, comptes rendus de débats enflammés et témoignages authentiques pour tisser son histoire poignante, captivante et édifiante de la Commune de Paris... Le pari fou d’utiliser des gravures d’époque pour créer un album s’avère on ne peut plus réussi et contribue indéniablement à l’immersion dans cette époque de tous les possibles... »
« Les Sentiers de l’imaginaire », 8 décembre 2017
« Encore une BD sur la Commune... Et pourtant, c’est formidable, vivant, poignant, intime et empli de la petite et grande histoire ! » « C’est une réussite sur la plan visuel avec des jeux d’échelle, des recompositions, des gravures tantôt morcelées, tantôt pleine page et une trame inventive qui joue à la fois des codes de la bande dessinée et du document historique. » « Mais au-delà du très important travail documentaire et iconographique, c’est une histoire collective restitué avec émotion. À avoir dans sa bibliothèque ! »
François Spinner, blog « lecture » de Questions de classe(s), 17 décembre 2017
« Dans cette BD pas comme les autres, l’habile parti-pris de son maître d’œuvre Raphaël Meyssan a été de décrire en filigrane les étapes de ses recherches documentaires qui s’immiscent au fil des pages et du déroulé des faits historiques, permettant de donner du piquant au récit. Respectant la chronologie des événements retracés de façon rigoureusement exacte, découpée en chapitres tels les feuilletons populaires de l’époque, la narration reste fluide, délicatement adoucie par le récit qui s’intercale de la vie émouvante de Victorine. » « Mais la véritable originalité de l’album réside dans sa conception, car Raphaël Meyssan, graphiste de métier, n’a réalisé aucun dessin ! Il a exclusivement utilisé la très riche iconographie de l’époque, se constituant une base documentaire de milliers de gravures qu’il a savamment découpées, recadrées ou agrandies, employant chaque détail avec un parfait à-propos. Plaquant dialogues et commentaires off, il donne vie aux images et sublime leur authenticité. » « Parce qu’elle en utilise tous les codes, Les Damnés de la Commune est à la fois une véritable bande dessinée et une jolie petite leçon d’histoire : une magnifique réussite. »
Jérôme Boutelier, blog de Bulles de Mantes, 2 janvier 2018
« Quand j’ai reçu l’album, j’ai fait : “Wouhaou !” » « J’ai été subjuguée par le travail. »
Carmen Gimeno, « Bulles et polar », idFM, 18 novembre 2017 (avec une entretien de 25 min)
« Quel travail de recherche et de restitution ! Raphaël Meyssan entraîne le lecteur dans un thriller archivistique. » « Pas de temps mort durant les onze chapitres de ce roman graphique. À recommander chaudement à tous les adultes amateurs d’histoire ou de livres atypiques. »
Blandine Guichoux, L’Avis des Bulles, janvier 2018
« Passées les premières minutes de surprise, on plonge dans ce récit fluide comme si on y était. » « Travail titanesque. »
Estelle Desnoës, Charente Libre, 3 février 2018
« Un véritable tour de force » « Une merveilleuse réussite »
Sullivan, « Positive Rage », 14 janvier 2018
« Triptyque aussi étonnant que singulier puisqu’il raconte la Commune de Paris de l’intérieur, comme Zinn l’a fait dans son Histoire populaire des États-Unis d’Amérique. » « Un résultat magistral ! » « Un chapitre passionnant, et clé, de l’Histoire française comme vous ne l’avez jamais lu auparavant. On est toujours aussi fans ! »
Sullivan, « Positive Rage », 6 avril 2019.
« Suite et fin de cette extraordinaire BD. Dans tous les sens du terme. » « Le résultat est impressionnant. Captivant et édifiant, il rend hommage à ces oubliés de l’Histoire et rappelle quelques vérités. » « Une trilogie à ne pas manquer ! »
Sullivan, « Positive Rage », 4 janvier 2020.
« Un travail titanesque pour un résultat remarquable. »
Femme actuelle Jeux extra, mai-juin 2018
« C’est fantastique ! » « L’originalité de ce petit bijou, c’est qu’il est entièrement réalisé avec des gravures issues de journaux et de livres du XIXe siècle. » « C’est un défi incroyable ! C’est étonnant ! Quel boulot ! » « Coup de chapeau général pour la recherche, la documentation et la réalisation ! » « C’est un tour de force ! » « Un travail titanesque et génial. »
« Bulles à Découvrir », Radio Transparence, 12 mars 2018
« Il s’agit avant tout d’une œuvre inclassable et singulière, proche du travail méticuleux d’un Chris Ware. Apprenant que Lavalette, un communard, avait vécu dans son immeuble, ce graphiste se lance sur ses traces. Et conte le quotidien d’un Paris disparu avec des… gravures du XIXe siècle. On en reconnaît quelques-unes. On découvre le plus grand nombre, émerveillés. Un second tome, à paraître, évoquera l’insurrection. En attendant, ce premier volume relève-t-il de la perfection absolue ? Grave ! »
Thibaut Allemand, Let’s Motiv, février 2018
« Un roman graphique rare. Sur la forme et le fond. » « Une enquête gigantesque » « Raphaël Meyssan s’est livré à un travail de grand malade. Il a constitué son ouvrage pendant six années avec des gravures issues des parutions d’époque. Cela donne un roman graphique assez iconoclaste. Un peu déroutant de prime abord mais méchamment intéressant si on se donne la peine d’aller un peu plus loin. C’est désarçonnant, ça bouscule nos certitudes, mais dans le bon sens. » « Les Damnés de la Commune est un magnifique ouvrage sur une période souvent fantasmée. » « On a l’impression de vivre avec ce petit peuple qui sut se montrer si grand. C’est extrêmement réaliste et cela montre dans quelle misère vivaient ces damnés. » « La suite s’annonce à nouveau gargantuesque. »
Doumé Nikoni, Daily Mars, 27 février 2018
« Les Damnés de la Commune ont leur place dans les CDI. Ils vont permettre aux plus jeunes d’entrer dans un XIXe siècle qui est trop loin d’eux, d’autant que les programmes ne permettent guère de l’aborder. Mais on peut aussi le considérer comme un outil pédagogique intéressant. »
Frédéric Stévenot, La Cliothèque, 10 février 2018
« Un triptyque d’une originalité extrême. » « Un travail colossal pour nous offrir ces trois albums passionnants, historiquement fouillés et graphiquement surprenants et magnifiques. »
L’Enseignant, décembre 2019
« L’élément le plus fascinant de cette entreprise est le traitement graphique. » « Raphaël Meyssan entre dans le monde de la bande dessinée par la grande porte en réalisant un exercice de style remarquable. »
J. Milette, « BD Gest’ », 1er décembre 2017
« Son appropriation des codes du neuvième art est totale, tellement que le lecteur finit par oublier le procédé et, tout simplement, par lire un bon roman graphique. » « Raphaël Meyssan fait preuve de talent, d’audace et de créativité. »
J. Milette, « BD Gest’ », 2 décembre 2019
« Le récit très documenté de Raphaël Meyssan happe. Le choix des mots et de la forme de l’enquête historico-policière minutieuse et douce invite à le suivre jusqu’au bout de ses découvertes. » « Entièrement réalisée à partir de gravures d’époque, l’illustration bluffe. Grâce à ce principe formel, l’atmosphère et l’époque s’imposent immédiatement, renforcées par les partis pris émotionnels des graveurs, contemporains et partisans des faits historiques déroulés par ce premier tome. » « Plongée passionnante à l’origine du dernier mouvement révolutionnaire français du XIXe siècle, Les Damnés de la Commune sont à lire, relire et offrir ! »
Damien Sirven, « Culture BD », 9 décembre 2017